Présentation de la ferme

Le lieu

La chèvrerie est située dans l’Orne (61), proche de Carrouges.

Il y a 8 hectares de prairies naturelles, en agriculture biologique, pour permettre aux chèvres de pâturer dès que le temps le permet.

Les chèvres dans les pâturages

Le bâtiment d’exploitation de 120 mètres carrés abrite à la fois la chèvrerie, un espace de stockage pour la paille et le foin, le laboratoire de transformation (fromagerie) et le coin vente. Ce bâtiment est raccordé à l’eau mais pas à l’électricité, il est donc alimenté par l'énergie solaire.

Ferme, vue de l'extérieur Ferme, vue de l'intérieur

Il y a un aussi un hangar de stockage de 90 mètres carrés pour abriter le reste du foin et le matériel ainsi qu'un parking.

Les chèvres

Elles sont au nombre de 15.

♥ 2 chèvres recueillies en 2018 pour leur éviter l’abattoir.

La noire est une poitevine pure (race en voie de disparition car moins productive): elle s'appelle Mushu mais est surnommée «biquette noire».
La beige est un croisement alpine/poitevine. Elle s'appelle Meeko mais est surnommée «biquette beige».

Chèvre poitevine pure Chèvre croisement alpine/poitevine

♥ En mai 2020, elles ont donné naissance à plusieurs chevreaux. Les mâles sont partis vivre dans une mini-ferme auberge à 5 minutes de la chèvrerie et les 2 femelles, Amalthée et Pampille, sont restées.

Pampille

♥ Les 11 autres chèvres sont de race alpine croisée avec la race anglo-nubienne : Frimousse, Toudou, Nala, Edwige, Apar, Danslevent, Cracotte, Licorne, Sève, Bébé et Pantoufle.

Les alpines sont de bonnes laitières. Les anglo-nubiennes sont le résultat du croisement de boucs originaires d'Afrique et d'Inde avec des chèvres de race anglaise, à la fin du 19ème siècle. Elles produisent moins de lait mais un lait plus riche, favorable à la transformation fromagère.

Chèvre alpine (1) Chèvre alpine (2)

Le nombre de chèvres est volontairement bas pour plusieurs raisons :

♥ D’abord parce que je voulais des chèvres en bonne santé, indemnes CAEV (sorte de SIDA des chèvres présent dans la majorité des élevages)
♥ Ensuite parce que j’ai privilégié des chèvres du coin, pour qu’elles soient habituées au climat normand humide et pour leur éviter un transport trop long et stressant
♥ Plus on a de chèvres, plus on a de chevreaux à faire adopter
♥ Je souhaite continuer la traite à la main pour éviter les infections des mamelles qui sont dans 70% des cas dues à l'utilisation d'une machine à traire
♥ Enfin, mon futur système d’élevage, qui pousse moins la productivité des chèvres, nécessite d’avoir des coûts d’alimentation réduits et donc une autonomie en foin

Cela peut paraître peu mais avec une production laitière estimée à 450 litres par chèvre (au lieu du double en élevage conventionnel non bio), cela représente à l'année la fabrication d'environ 20 000 petits crottins (60 grammes frais).